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"You are the ONLY person to visit this page. No one else will ever come here"

mardi, décembre 30, 2003

comme ça elle a dit

"il faut que je m'achete un nouveau pantalon. et que je me coupe les cheveux. que je m'achete des nouvelles baskets, des grosses, de skate. et que je prépare l'examen de janvier. et les 2 td qui me restent. il faut que je fasse une étude d'un phénomène de concentration en localement conformément plat et que je rachète du sucre"

dimanche, décembre 28, 2003

playlist de maintenant

the melvins cover the germs' lexicon devil (gimme gimme this gimme gimme that)
japan - "canton"
hoahio "yachiyo view"
captain beefheart & his magic band "yellow magic road"
big boi feat. killer mike &jay-z "flip flop rock"
nobukazu takemura "murmur of the day"
bob dylan "mozambique"
bob dylan "mixed up confusion"

délicieux déménagement

on a bien tout amené chez davide et laurence, j'ai vu mes amis et ça m'a rendu content. J'ai repris quelques forces chez glo (mais oui HS sera une merveille), JC a dansé comme un dieu payen, j'ai parlé sans faire d'efforts et je m'en veux juste de m'être cassé en deux si vite parce que visiblement JC se transformait en encore quelque chose d'autre vers la fin. j'attends des choses superbes de ce dimanche tout gris.

vendredi, décembre 26, 2003

ma grand-mère a sept ans dans sa tête et frédérick martin me fait de la peine

peut être même pas (sept ans c'est l'âge de raison). jour de noël étrange. beaucop d'histoires de famille qui ne se sont pas du tout dites mais qui n'ont pas arrêté de faire surface malgré nous. "Desire" et la version SACD de "Blonde on Blonde" (avoir des disques en double ça fait snob c'est bon), la réédition de l'Histoire de la littérature americaine de Petillon (ce type écrit mieux que 98% des écrivains français actuels), Urani de Sfar, deux nouveaux copains et une tasse en plastique rouge magnifique. Mes cadeaux a moi n'ont pas fait de vagues, sauf un échange sur Chloé Delaume entre ma mère et ma soeur - "c'est qui Chloé Delaume?" "C'est un écrivain hype" (ma soeur n'a jamais lu Chloé Delaume). Après ma grand-mère a fait des siennes (elle adore accueillir ma soeur avec des "mais c'est la plus belle quand elle est seule") mais on ne peut plus rien dire, parce que depuis son accident elle a vraiment six ans d'âge mental. hier soir j'ai écouté "desire" en boucle trois fois, j'ai pas mal hoqueté sur le nouveau hoahio (surtout sur le morceau "yachiyo view" qui ressemble à une complainte christique en à peine plus exotique) et j'ai eu quelques hauts le coeur vers la fin d'Eunolie quand Frédérick Martin, dans le chapitre sur les groupes français, ne peut s'empêcher de suivre certains de ses hérauts néopayens dans leur croisade "pas politique du tout" (mais non bien sûr). Sur le groupe Eternal Majesty, qui doit être un groupe passionnant, il écrit "Eternal Majesty qu'avez-vous dit ou fait qu'il faille vous ghettoïser? la famille à laquelle vous appartenez dit ceci: à une époque, il y a eu des injustices envers les émigrés et beaucoup a été fait pour améliorer leur sort, c'est-à-dire en l'occurrence réparer les âneries initiées par les irresponsables de la IVème république. Mais à présent, nous vivons dans un autre monde: c'est la population d'origine qui vit ce que vivait autrefois la population émigrée. Il ya des français qui subissent des ratonnades d'Arabes; le batteur d'Eternal, Throgon, a passé un moment à l'hopital à la suite de l'une de ces ratonnades, il vous le confirmera"". Je ne veux pas en savoir plus sur la définition du français ("d'origine" de quoi crétin?) pour ce type fascinés par les deathmetalleux bretons indépendantistes, j'ai balancé le bouquin dans ma petite chambre, et j'ai repris Infinite Jest là où j'en étais parce que, tout bien pensant que je sois, je préférais toujours du génie bienveillant à de l'intelligence dégueulasse.

lundi, décembre 22, 2003

oh yeah

your eyes, and tequila.
('cause of the way you look at me)

effectivement

jeudi vendredi samedi dimanche intenses de boulot - beaucoup de mixage et de traitement de pistes sur des morceaux non terminés. c'est la première fois que je travaille comme ça, que je ne finis pas un morceau une semaine après l'avoir commencé. depuis privacy (un an et demi de boulot quand même), je crois que je suis devenu tellement pointilleux par le rendu musical et sonique de mes morceaux, du moindre break et de la moindre transition, que mes méthodes de travail ne sont plus du tout les mêmes. c'est assez excitant et assez effrayant en même temps parce que ça démultiplie la somme de travail par trois. j'ai quand même trouvé le temps de partager ma lubie black metal avec karine et julien samedi soir, de faire mes cadeaux de noel et d'être intronisé aux nouveaux rendez-vous du dimanche de jérome et jean-vic (voir le journal de jérome: http://perso.club-internet.fr/argonaut/arcane17.html) et d'avancer dans "infinite jest" où j'ai pu lire la meilleure réplique depuis longtemps quand Orin Incandeza dit par téléphone interposé (à son frère Hal) à Michael Pemulis: "Tell Penisless to go sit on something sharp".

bon alors j'ai bien bossé

Italian Wedding Fake Book By Deleuze & Guattari.
La Variable Poney.
My Mind On Your Hip (So Sexy).
Street Cred (was Atomic Claps & Kitties)
Where Are You My Hero?
Rivets In The Skin Of A Flying Fortress.
Get Sick/Get Well Means Kopavogur Revisited & Tennis/Piano In Kyoto.
Hello Spiral (Shame Spiraling Big Time).
That Very Moment Revisited.
Breast-Feeding as Sexual Assault (Toothless Predators)
Pure Fucking Armageddon

vendredi, décembre 19, 2003

pour noel

mes amis sont encore plus nerd que moi. les listes de sir rohel sont terrifiantes.

pour noel 3

karine veut 1. Un gros ampli Basse Vintage à lampes super cher: Fender Bassman
2. Une pédale sampler en forme de sapin 3. Captain Beefheart dans une buche de Noël géante 4. Le Coffret Pet Sounds (elle l'a toujours pas) 5. Un album des Raincoats.

quelque chansons

nobukazu takemura (23ème salve depuis six ans), surtout "animate", "child and magic" et "milano", takako minekawa "cubic room" et un peu "fun9", anything by les portavions, lisa germano "geek the girl", "back in judy's jungle" de eno, dylan ("maggie's farm" me fait rire et "baby let me follow you down" me fait pleurer), "pink lady's lemonade" de acid mothers temple, "there's a bird in the house" de sport murphy, "je t'aime" de aelters.

mercredi, décembre 17, 2003

pour noel 2

alors: zoé veut une nouvelle colonne vertébrale, johann veut des disques (1- anthology of american folk music 2- coffret velvet 3-nuggets2 4-bob en sacd : another side, desire ou freewheelin' 5- meat puppets II) steph veut un déguisement de beluga et orba de charles burns et un bouquin sur erwin wurm et il a vu des livres de/sur olafur eliasson et il a pensé à moi et puis la vidéo de "die lauf der dinge" qui dure 30 minutes et qui coûte 30 euros.

tu as vu l'heure qu'il est

je t'aime, foutue princesse.

mardi, décembre 16, 2003

Alors

je ne sais pas pourquoi, mais quelque chose me fascine dans les livres de Chuck Palahniuk, même si je vois les ficelles et les crevasses partout. Il semble tellement sérieux dans sa manière de se jeter tout entier dans le grotesque, les chutes silencieuses incessantes de ses chapitres minuscules (genre je m'arrête d'un coup et vous arrêtez de respirer tellement ce que je viens de dire est choquant et/ou astucieux et/ou pertinent) et les coups de théâtre foireux, que je me dis qu'il doit forcément le faire exprès. Ce qui en fait de toutes façons soit un idiot génial, soit un cynique raté, soit un génie tout court. Il faut lire "Choke" et "Lullaby" pour voir à quoi ça ressemble, parce que ça ne ressemble pasà grand chose (et pas vraiment à de la littérature)/

lundi, décembre 15, 2003

pour noel

mehdi veut un ostroguk à trouzar plogh, khanh-linh veut la réussite, et moi je veux un rice-cooker.

lundi, décembre 08, 2003

Japan

Avions. Quatre places chacun. Stephane, JC, Davide, Stephane, moi. Sake a  volonte. Steward de bonne fortune. Osaka. Pas d'adresse a la douane. Coup de telephone a Yoshihito. Premier boulot inutile. Grand espace vide. Transit a  Fukuoka. Premiere queue. Deuxieme vol, pas de sommeil. Fukuoka, premier metro. Deja du monde, deja  beaucoup de monde. Mizuki. Cent cigarettes par jour. Ou est-ce qu'on peut acheter un converter 100-220 volts? On peut pas a  Fukuoka. Galerie dortoir. Premieres rues. On va voir Dat Politics, ils en ont un, de converter. Bonjour, hello, non le notre ne marche pas on se branche directement dans le 100 volts et ca va a peu pres. Ah bon. Premiere fete. Art contemporain-gommettes et sake. Premier repas a 300 yens, sur un cote du bar. On decouvre les geniaux distributeurs de boisson chaude, partout partout a tous les coins de rue. Demain matin on trouvera un converter. Davide sort sa camera, definitivement. Effectivement. Electronic shop. On trouve des fraises de dentiste. Douche chez Mizuki san. Centre de Fukuoka. Disquaire, courbettes, hajime machite. On signe nos premiers disques. Balance. Daimyo Hall. Salle de mariage. De concert de piano. Tout en bois. Je m'installe sur un pupitre de discours. On attend. Loges. Les gens arrivent. Plein de gens. Davide. Moi. Synthe qui part en vrille. Domo. Je me dis que les gens doivent trouver la video de "Wonderful Life" vraiment wonderful, elle a ete tournee a Paris. Sur le stand, a cote du stand, premiers fans. After de reve a la galerie avec Mizuki et tous ses amis, buffet, "itadakimasu", bieres et sake. Davide a  fond. Premier cours. "Cho-iiii". "Kyotsukete". Dodo, on se leve dans trois heures. Rail-passes. A Hakata, stress parce que c'est la golden week et que tout le Japon prend le shinkansen en meme temps que nous. Dodo dans le shinkansen pour Kyoto. Kyoto. Yusuke san. Odoli chan. Metro. Stress. Metro. Marche interminable le long du parc du palais de l'empereur, cinquante kilos dans les mains. Uno House, les pieds dans l'eau. Guyo-don. Metro, la salle. Dans le metro. Itoi san. Rebonjour Claude, Vincent, Gaetan. Yoyo chan. Yoshihito. "Patchware on demand vs. OK Fred". Balances. Audrey chan nous sauve et fait l'interprete. Stephane recupere une Jaguar defoncee pour la tournee. Je ne remarque pas que mon alim ne marche plus. Je ne remarque pas que mon appareil n'est plus la. Apres les balances, panique. Itoi me prete son alim, je vais jouer sur batterie. Tout le monde a la salle cherche l'appareil avec moi, en vain. "I lost my camera". "Noooooooo." Demain je jouerai sur l'ibook de JC. On rate les premieres parties, dont le Psys Ex de Itoi, parce qu'on mange au-dessus (enfin, les autres et Dat Politics, moi je ne peux rien avaler). Je rencontre un ami de Bon-Chan croise un fois a  Paris. Devant l'entree, Lucie. On rentre, Sora est en train de finir son joli sous-Gel. Dat Politics jouent en premier. Mauvaise idee. Davide enchaine (apres "Jesus is a Dying Bedmaker") et personne ne comprend rien. Domo. Moi. Je suis dedans, je lache le stress accumule en me disant on verra bien. Soiree noire mais bons concerts. After-concert qui s'etire à l'infini. Bye Lucie. Bye Metro. On rentre sous la pluie, a pieds. La Uno House crache de l'humidite a  tout va. Gaetan et Claude trouvent ca un peu limite, mais on rigole. On n'arrete pas. AS en tournee ne dort jamais et arrive à s'en sortir en souriant tout le temps. Yoyo. Dessin de Mehdi. Il faut aller dormir, demain on va a  Osaka. Trois heures plus tard, check out. Cafe et gateau au chocolat dans un bar design. Back to Shin-Kyoto. Yusuke vient avec nous. Grande roue. Pleins de gens. Lumieres. Club Dawn. La petite Yoyo et Yusuke, un T-shirt AS sur le dos. J'installe tout sur l'ordi de JC. Yoyo nous aide à balancer avec l'inge son qui ne parle pas un mot d'anglais. Gateaux. Jolie salle. Stand marrant, on decoupe. Ce soir je fais du shaker sur "Cervo" et Davide du xylo. Tout le monde adore AS. Ballades dans le centre commercial avec JC. Loulous pleins de fond de teint. Jambettes. Cafe au distributeur. Soupe, et jolie fille de la soupe. Premieres parties, tristes. JC met Dylan, "Like a Rolling Stone" (live in Manchester") les VJ ne comprennent rien. Davide: "Konbawa, watashino namae wa Davide Balula desu". Applaudissements. Metro qui passe. Moi, MD qui s'arrete tout seul pendant que je change d'appli. On y arrive. Domo. Yabe Milk, Eater, la copine d'Itoi, Itoi venu de Kyoto. On va manger des sushis avec tout le monde, Itoi, sa copine, Yusuke, Yoyo. On laisse les sacs a la salle. Osaka by night. Des rabatteurs partout. Premiers magasins a  putes, clean et classe comme une couv de Muteen. Sushi-bar. Plein de mondes, pleins de sushis, plateaux qui tournent, 200 yens l'assiette. Garry-san est dans l'espace. Tout est bon, sauf le raifort pour JC. JC, pas de chance avec la bouffe. Davide prepare un documentaire sur la copine d'Itoi. On va a  l'hotel. Douches, saintes douches. Kimono. Hotel kansai. Dodo. Demain on va a  Kyoto, day off, avec Yusuke. Check-out trop tot, a dix heures. On dort à peine. Dejeuner dans une soi-disant patisserie francaise, pain au melon ou gateau aux patates douces. CHaussettes "avec de la rearque". Shinkansen. Kyoto again. Back to Uno House. Cet apres-midi, on doit voir des temples. On traine. Je sors mon md et mon micro, Davide fait du harsh noise en modulant du feedback entre mon casque et mon micro. On va dans le jardin du palais. On marche. On traverse la riviere a  dos de tortue. On erre dans les rues minuscules, on mange une soupe en marchant. Petite fille qui faitdu piano quelque part. Jardins d'enfants. Cours de tennis. Apres trois heures, trop tard pour le temple. Une toute petite fille doit feter quelque chose, puisqu'elle est habillee en habits traditionnels et que tout le monde la prend en photo. Bibliotheque municipale. Bus jusqu'au centre. Lucky cats. Monde, monde, monde. Lumieres. Jet-Set records, je trouve l'original de "Child & Magic" et je fais acheter "Songbook" a  Davide. Galeries. JC veut consulter ses mails. Yusuke veut nous emmener voir ses amis dans un concert de Julie Doiron. Web-bar, the bizarre et bibliotheque de mangas. 100 yens shop, JC trouve une ceinture (RIP). Julie Doiron quand meme, mais trois chansons a peine. Restaurant-tatami, soupes, plus de batteries. On rentre a  l'hotel. Uno-House est un sauna froid. Je m'endors, Stephane et Davide se reveillent a l'aube et partent visiter Kyoto. Lucky cats. Le quebecois devient definitivement la langue officielle d'AS. On doit aller a Nagoya. On traine dans la gare hi-tech de Kyoto, on monte sur le toit, des enfants jouent a un jeu incomprehensible, on court dans les escalators, on mange des trucs bizarres dans un cafe et je n'arrive pas a trouver les toilettes des garcons a  l'etage des magasins pour dames. Bye Yusuke, see you in Tokyo. Metro. On retrouve Dat Politics dans le Shinkansen. Ce soir on dort encore dans une galerie, mais une tres jolie. Lozi vient chercher les bagages, en voiture s'ils vous plait, je regarde l'enorme tele en face de la gare ou des ecrans lcd arrivent en armee organisee sur le Japon, on reprend le metro. La galerie-cafe-boutique est effectivement trs jolie, pas de douche mais des toilettes qui sentent la fraise. Deux cd-players sur lesquels on ecoute plein de trucs biens, notamment Lakeside que j'entend pour la premiere fois, et pleins de trucs sur Childisc. En fond, des guitares desaccordees et des trompettes fausses, et puis il y a une librairie de jolis mangas comme on n'arrivera jamais a  en retrouver, notamment un vraiment super que Davide a deniche, ou une fille creuse un trou avec ses seins, et s'echappe par le trou qu'elle vient de creuser. Le Club Daughter est petit mais adorable, le patron qui fait Asana (il m'a file un cd, je pensais que ca serait du cruitch pourri en fait c'est super et surtout acoustique) adorable. Lozi fait les visuels. Balance qui fait peur, sans le Woofer parce qu'on a le droit de l'utiliser qu'a  partir de 23 heures (je joue vers 22h30, ah ah). On decide que Dat Politics joueront en dernier. En premiere partie, un truc minimal tres mauvais, et Lullatone, de Childisc. C'est marrant j'ai failli acheter son disque à Kyoto. Il est americain, chetif et tres gentil, et vu sa copine, je comprend pourquoi il vit a Nagoya. Ce soir, on boit tant qu'on peut, a savoir a volonte, et l'ambiance est merveilleuse. C'est bonde, plein de jolies filles, tout le monde est sympa. Les concerts sont supers, le woofer revient, Domo ne se plantent pas, Davide n'a plus de voix mais un charisme merveilleux, et moi je m'amuse beaucoup. Dat Politics dechirent, on saute partout en faisant du ragga avec Steph, "bouge ton body bebe". Apres JC/DC fait son plus beau set, on signe des autographes, on se finit sur "Highway To Hell", on rentre a la galerie avec Lozi, Phirip et Yoyo, pleins de bonheur et de vodka tonic. On se reveille quatre heures plus tard, et la, on va a Tokyo. On mange un plateau repas dans le shinkansen, Yoyo m'explique que je mange une specialite d'Osaka mais mon estomac n'est pas d'accord. Je m'endors. A un moment on me reveille en me disant "regarde c'est le Fujiyama" et j'entrouvre un oeil en me faisant la reflexion que ca ressemble exactement à l'idee que je m'en faisais. En sortant du train, Yoyo nous demande, "vous etes impressionnes?", et je ne sais meme plus quoi penser, vu que ca fait cinq jour que tout fait mal aux yeux et qu'en arrivant à Roppongi, je remarque que c'est dix fois plus eblouissant encore. Super Deluxe, la salle, est super. Deco bizarre, grand loft amenage. Ca se la joue un peu, mais c'est parce qu'on est à Tokyo, fini la province. Dans l'entree, des photos de nos tetes sont reproduites en un metre sur un metre, juste en face de flyers mecaniques. On s'installe, on balance, le son est trs etrange, l'inge son odieux, et les retours infects, mais on verra bien. On est content de revoir Odoli-chan et Yoshihito, meme s'il a l'air tres stresse. Ce soir c'est tres special, puisqu'on joue tous les quatre ensemble, et que tous les groupes sont acoustiques. On va a l'hotel se doucher, mais on a pas beaucoup de temps, puisque la soiree commence a 19h. On court donc a Kachidoki, dans le sud-ouest. C'est une ile artificielle en face de Tsukishima (le marche aux poissons). Quand on passe le pont, on se croirait a Hong Kong. L'hotel est un enorme building de quinze etages, avec une cour interieure hallucinante, des coursives exerieures qui font qu'on voit les cinq cent chambres similaires de partout. Je pense a  "Reves d'enfants". De retour dans le metro, au moment de changer a Aoyama-Itchome, JC realise qu'il a oubli son mac. On retourne donc avec Davide en catastrophe a l'hotel, et c'est notre premiere escapade en solo. Dans un moment de defi idiot avec Davide, je m'achete un jus de mais chaud au distributeur. Il y a des bouts au fond. On arrive en retard, pile pour le debut de Lakeside, et devant la porte on retrouve Yusuke et on est tout content de se revoir. Juste avant, Steph nous explique qu'on a rate des supers solos de guitare. Le piano est desaccorde, les ritournelles de Eriko font grincer les dents, mais l'ambiance est super. Apres, le Toyama Takeo Trio alterne silences et envolees dissonantes. Je vois Sawako, mais elle a l'air tres timide ce soir. J'apercois Midori et Robert, mais je me dis que j'irai leur parler plus tard. Hanno-san et Mayumi ne sont pas la, et je suis decu. Pas de boissons gratuites non plus, ce soir, mais Davide arrive a negocier deux thes au jasmin. On va jouer. Here come les Portavions, baby. On commence sur une version collective de "Smiles Again", qui finit tres doucement. MSP deconne. Je fais surtout du synthe. Apres, c'est un chaos d'incomprehensions et de messages qui ne passent pas. "Charles de Gaulle" est bizarre, "For the Queen Mary II" un peu massacre, et rien ne sort dans les retours de "Hello S." meme si Steph et Davide font des supers bruits de guitare et de cymbales dessus. On finit enerves , je pique une crise, mais je me dis que ce n'etait peut etre pas si mal quand trois adorables types viennent me serrer la main tout emus de rencontrer "olammsan". Eriko, de Lakeside, nous file des disques, dont une demo de son projet solo (Suzu Eri, pour Eriko Suzuki), et nous propose de faire le guide plus tard. Robert et Midori ont disparu; Yuki arrive tout bourre alors qu'on remballe le matos. Je le presente aux autres. Yoshi nous glisse un "Otsukare sama deshita", le premier depuis qu'on est arrive. On rentre a l'hotel, on s'ecroule. Le lendemain, on peut dormir sans crainte, on ne balance qu'a 22h. On fait le check-out a 11h pour changer de chambre, puisqu'au depart on devait dormir chez Yoyo ce dimanche soir et que ses parents ont des invites de derniere minute. Petit dejeuner sous la pluie, ballade dans Kachidoki, et puis breakfast at Denny's. Pourtant, ici, Denny's n'a rien a voir avec le Denny's americain dont nous parle JC. Je m'eclate dans les toilettes avec les seche-mains ultra-puissant, et les autres veulent rentrer dormir. Apres une petite seance de visionnage de l'etrange matinee de Steph et Davide a Kyoto, tout le monde s'ecroule. Pas moi. Je me douche et je vais me balader. Je prend le pont de Kachidoki, je me prends des rafales de vent et de pluie, et j'arrive de l'autre cote trempe. Je m'achete un parapluie a 300 yens (les parapluies au Japon, c'est vraiment super), je vais boire un the dans une petite boutique ou une vieille dame qui parle tres mal anglais me dit qu'elle ne savait pas qu'on pouvait faire de la musique avec les ordinateurs. Je repars, je passe devant une boutique d'appareils-photos ou je vois le Coolpix de mon pere a  24OOO yens. Je pourrai le racheter demain. Je continue tout droit, je passe un quartier plein de petites maisons a un etage, je passe devant un vieux theatre de kabuki en bois (apparemment il est tres connu), et je vois plein de gens au loin. C'est normal, c'est Ginza. En deux secondes, je suis dans la foule. Je sors mon MD, tout content. Je rentre dans des galeries commerciales toutes dorees, tres seventies, qui me rappellent le drugstore de l'Etoile, ou j'allais avec mes parents quand j'etais petit, je croise plein de filles magnifiques habilles en Gucci qui me devisagent parce que je dois etre le seul garcon dans le magasin. Je ressors, assailli de bruit et d'images. Au coin de la rue, des gens regardent une demo de voiture a l'interieur d'un hall d'immeuble gigantesque. Je rentre dans un Apple Store de cinq etages, j'acquiesce avec la formule "someone you know would like a laptop for christmas" (on dit "kirisimasu" ici), je tourne dans le quartier et je fais quelques rues transversales. Accroupi au niveau du sol, un monsieur decroche des dalles avec une truelle et un parapluie sur la tete. Je pourrais rester des heures a regarder les flots de gens passer, mais malheureusement je dois rentrer a l'hotel. La pluie s'est arrete. Je pourrais prendre le metro, c'est assez simple, mais je prefere marcher. Je prend des rues paralleles, mais arrive au pont, je dois reprendre le chemin a l'envers. Des enfants en velo rient tres fort. Au loin dans la baie, les immeubles commencent a apparaitre dans la brume. J'ai une chanson de Gutevolk (Hirono Nishiyama, qui est une amie de Yoyo et de Mehdi) dans la tete qui tourne en boucle, c'est marrant, je n'ai pas ecoute ce disque depuis longtemps pourtant, et il revient de manière tres appropriee. Je reviens a  l'hotel, je m'achete un the au lait chaud au distributeur, et je remonte. Tout le monde dort encore, puis Stephane, qui est dans la chambre a cote avec JC, frappe a  la porte, et me dit qu'il revient d'une ballade. A Ginza. C'est marrant, on a du partir a cinq minutes d'intervalle. Mais lui y est alle en metro. On reveille tout le monde, parce qu'on est censes manger avec Yoko, du Bureau Export a  Tokyo, ce soir. On traine trop longtemps. On sait qu'on peut amener le materiel en avance a Nest, la salle ou on joue a Shibuya. On a rendez-vous à 20h avec Audrey. On decide d'aller manger. On prend un truc frais au 24hour shop a cote. On le mange a l'hotel, et on y va. On arrive a Shibuya hebetes, on suit Audrey en regardant le bordel qu'on ne pourra apprecier que le lendemain. On marche dix minutes, on arrive en bas d'un ascenseur, et on monte au cinquieme etage, a  la salle. Si, si, c'est normal. Du couloir de l'entree, on voit les toits de Shibuya et notamment d'un love hotel a cote. Dans la salle, une autre soiree a deja  commence, avec des groupes psychenoiseprog. Pour rentabiliser les salles, à Tokyo, on loue deux fois pas soir. Sur l'ecran du hall, on regarde des japonais qui sautent partout avec des guitares. Dat Politics arrivent. Yusuke aussi. On se retrouve dans une cage d'escalier infinie, avec le matos, et c'est le stress, parce que la soiree rock prend du retard et qu'on a que deux heures en tout pour cinq balances (debut des balances à 22h, ouverture des portes à 00h). Une demi-heure d'angoisse plus tard, à 22h30, on rentre dans la salle, on s'installe en trois fois rien. Le son est hyper bizarre, plein d'aigus, pleins de basses, pas de medium. On fera avec, on jouera pas trop fort. Yoko nous propose d'aller boire un energy drink. On y va. Le mien a le gout de tubblegum. Ouverture des portes. Plein de monde. Robert et Midori. La plus grande salle qu'on a fait a ete la plus remplie aussi. Davide. Moi. Domotic. Nos trois sets s'enchainent merveilleusement. Steph, Steph et Davide n'ont jamais aussi bien chante que ce soir. Je m'eclate sur mon synthe, je compresse a mort les trompettes de "Rivets" et quand je sors de scene trois jolies filles me touchent la tete en me felicitant. L'une d'entre elles me dit "we love your hat". On joue sur "Cervo" avec Davide. Il tape comme un malade sur le xylo, je suis mort de rire. A la fin, on s'accroupit par terre derriere la table pendant que Steph et Steph font "Hugs & Kisses", on continue a jouer sans micro, et on releve pour dire merci YoshimerciYoyoMerciOdolimerciYoyomerciYokomerciJC, et on demande au public de sourire pour la photo. On remonte, Davide paie sa tournee de whiskys geants. En bas, Portable Kommunity et Hair Stylistics (Violent Onsen Geisha) font des frequences de fous et du noise avec des generateurs de sons par milliers, et mettent le feu avec des petards et Yoyo en dragon, parait-il. D'apres Davide c'est la folie. Je rentre deux secondes, le mec de Portable Kommunity balance un petard dans le public en meme temps que des salves hard tech de fou. Je m'enfuie en haut, je me mets derriere le stand. Je redescends voir Dat Politics, mais je suis epuise. Je remonte. On boit des coups avec les copaings. A la fin de Dat Pol, tout le monde remonte et c'est la folie des autographes, des disques et des t-shirts vendus. Davide fait son vendeur de fringues, quelques ristournes, on parle fort et on rigole. Je donne un disque a  Midori, je signe le portefeuille d'une fille minuscule mais magnifique que j'avais remarque dix minutes plus tot et qui avait fonce vers Davide, ce qui n'avait pas manque de me faire pester. Je sers des mains. Robert me demande une signature et me dit "I promise I won't ask you to have sex with me". On remballe quand tout le monde est parti, longtemps apres. Il est sept heures. On reprend l'ascenseur. En bas, le jour se leve, le sol est jonche de dechets, et des jeunes tokyoites decharnes trainent dans le froid. Dat Politics jouent à Kobe ce soir, poor things. Davide est a fond, ca finit en beignet sur le nez avec Vincent. On se dit aurevoir. Yoyo est toute fatiguee. On retourne prendre le metro avec tout le monde. Yoshi a l'air content. Odoli chan aussi. Nous aussi, alors. Dans les rues de Shibuya au petit matin, sous la bruine, des corbeaux par milliers se battent. On va se coucher, heureux. On se reveille vers trois heures. On va a Shibuya. On doit retrouver Yoshi et Audrey ce soir pour aller manger à Shinjuku. Je dois trouver mon appareil photo. On marche en hallucinant dans les rues. Steph trouve des films super 8 pour une misere, on va a Tower Records. A Shinjuku, on marche longtemps parce que les restaus que Yoshi et Audrey avaient en tete sont ou pleins ou fermes. Dans une minuscule rue escarpee, on voit des salarymen boire de la biere et manger des yakitori et on salive. On finit par s'arreter dans un restau qui ne fait que des okonomyaki, des sortes de crepes avec du choux et plein de trucs etranges, qui cuisent sur nos tables et qu'on cuisine nous-memes. On finit heureux et contents de nous. Otsukare sama. On rentre a l'hotel. Steph et Davide se levent aux aurores. Le stress d'aujourd'hui, c'est aller chez Yoyo hyper loin en banlieue avec les bagages ce soir, alors qu'elle nous dit que cinq personnes c'est trop. On retourne a Shibuya, on traine deux heures a Tokyu Hands, j'achte plein de conneries, dont un Mecha Panda de combat. On retrouve Yoyo e 15 heures, qui doit nous emmener chez Afterhours. D'abord on passe dans un magasin de musique, ou Steph s'achete une adorable mini-guitare electrique Pignose , et si je n'avais pas eu a racheter l'appareil de mon pere, j'aurais fait pareil. Puis on va chez Plop, ou JC doit voir Nao Sugimoto. Pendant ce temps-la, on traine chez un disquaire-libraire hallucinant, qui a plein de raretes de early electronics, de poesie sonore, de documents d'art moderne, de raretes kitsch (dont un sublime quarante-cinq tours de la Ciccolina) et de disque de Dragibus. Je fais la connaissance de l'adorable assistante de Nao, dont je ne me rappelle plus le nom, mais qui connait Ryoko de Melange, et qui a passe un an a Londres. J'achete un Tribute to Moondog par plein de groupes que je ne connais pas. Puis on reprend le metro pour Afterhours, on marche dans un quartier mal eclaire plein de passages a niveau. Yoyo est perdue. On retourne au metro, JC retrouve la fille d'Afterhours, on repart vers l'hotel. Sur place, on decide de garder une chambre a l'hotel pour ne pas avoir a deplacer le matos. Deux dormiront la, les trois autres chez Yoyo. On repart pour Senda Yama, ou on doit retrouver Eriko au restaurant et JC. Ce soir, c'est biere a  volonte et specialites d'Okinawa. Je n'ai pas de mots pour nommer ce que j'ai mangé ni pour dire a quel point c'etait bon. On repart ivres et euphoriques. Eriko et Yoyo aussi. On traine a  se dire aurevoir, JC et moi et les autres, on s'engueule un peu aussi, et on discute trop longtemps avec Eriko dans le metro. Du coup on rate notre correspondance à Shinjuku. Eriko est paniquee. Un taxi nous couterait au minimum 5000 yens. On court partout. On finit par lui dire au revoir, et elle a la bonne idee au tout dernier moment de nous mettre sur la JR en direction de Tokyo Station. De la  on pourra prendre un taxi et ce sera moins cher. On y va. Je realise que Tokyo Station est a cote de Ginza. No problem, on va marcher sous la bruine. Quand on descend a Tokyo Station, tout est vide. Un type au guichet qui doit avoir Parkinson nous emmerde parce que nos railpass sont expires, et finit par nous laisser partir. On demande la direction de Ginza au poste de police, et on y va. Au bout de dix metres, mon parapluie est decharne, et je le laisse s'envoler. A partir de la, je me repere avec le plan de metro, au fur et a mesure qu'on voit des stations. Les avenues sont longues et vides. Il n'y a pas un chat. On finit par trouver la mer. On marche longtemps, tout contents de se balader a deux heures du matin dans des grandes avenues vides et silencieuses. L'ambiance est assez magique et c'est peut etre le meilleur moment du sejour. On retrouve le pont de Kachidoki derriere une grande barre d'immeubles. On est à Hong Kong. On se couche. Le lendemain matin, coup de stress, on devait rester dormir a ce soir, a cinq, mais tout l'hotel est reserve aux "members". On remballe tous les sacs de tout le monde, et on les descend a l'accueil, pour qu'ils nous les gardent. JC est furieux. On a rendez-vous a 12h a Ebisu avec les autres et Yoyo et Yoshihito pour une interview radio, et plus beaucoup de temps. Dans le metro, sa casquette s'envole. Dark. On court a Shibuya, pour aller a Harajuku a pieds, parce qu'on veut voir Kiddy Land et le quartier de Yoyogi Park. C'est plus long que ce qu'on avait prevu, mais la balade est jolie, et on decouvre un nouveau quartier. On trouve Kiddy Land, j'achete encore plus de conneries, JC aussi, surtout pour ses nieces. On a plus de temps pour visiter le quartier. On trouve Harajuku station baignee de soleil, et meme si rien n'est ecrit dans notre alphabet comme dans les autres stations, on est detendus, parce que Harajuku c'est drolement joli. On arrive a l'heure au rendez-vous, pas Yoshi. Comme a chaque fois qu'on doit attendre, Yoyo nous emmene chez un disquaire de fou. Aujourd'hui, c'est Bresil. Davide trouve des raretes. On y va. L'interview se passe tranquillement, Yoyo fait l'interprete et Yoshi pose les question. Apres, ils nous trouvent un hotel pour ce soir, et on part pour Akihabara. La-bas, on retrouve Eriko. Les autres ont des idees de trucs a acheter, moi je veux juste me balader et trouver des mangas. On hallucine dans les magasins Apple ou de musique, dans les couloirs interminables de composants electroniques. On ne trouve pas grand chose, sauf Steph qui s'achete une deuxieme mini guitare, acoustique et Fender cette fois, et moi qui achete deux harmonicas a 500 yens. Eriko nous emmene moi et Davide dans un magasin de mangas. Mais erotic (ca veut dire porno) mangas uniquement. Sacree Eriko. On achete des trucs au hasard, le mien est limite pedophile mais c'est pas grave ca fait un joli cadeau pour Johann. JC part voir Yoko a l'ambassade, et nous on retourne a l'hotel chercher le matos pour l'amener a l'autre hotel, qui est a Jimbocho. C'est l'heure de pointe dans le metro, mais il fallait vivre ca au moins une fois. Je suis etonne de la maniere dont les gens se poussent les uns les autres sans meme se regarder pour pouvoir rentrer dans les rames. Dans le hall de l'hotel, on attend Yoshi en faisant un jam silencieux avec les mini guitares.Et puis on y va. Le nouvel hotel, le Sakura, est entre l'auberge de jeunesse et un hotel capsule, puisqu'il y a quatre lits encastres dans une minuscule chambre. Il y a aussi un bar ouvert all night long a l'accueil. On repart, on a rendez-vous au restaurant avec Yoko et JC. Malheureusement Yoshi ne peut nous accompagner, mais on le retrouve plus tard a l'hotel. C'est le restaurant prefere de Hideki Matsui, une superstar du baseball qui joue avec les Yankees et qu'on voit partout sur les flyers de Japan Airlines, et je trouve qu'il a bien raison. On mange des tas de trucs incroyables, on a rien choisi. A cote de nous, un groupe de salarymen s'éclate au sake, et je remarque qu?il y a une femme pour sept hommes. A la fin du repas ils nous prennent en photo, et je ne sais meme pas comment ils ont fait pour remarquer qu'on etait vu le boucan qu'ils font. Yoyo est toute rouge a cause de la biere, on s'amuse beaucoup. On reprend le metro, on retrouve Yoshi et Odoli, mais on a trop traine, Yoyo ne restera que dix minutes avant son dernier metro. Goodbye. Derriere la table ou on est assis, une tele est allumee et passe des images sur Matsui. Je suis assez melancolique, parce que c'est notre derniere soiree, quand meme. A la fin on se prend en photos dans tous les sens avec Audrey et Yoshihito, assis sur une rangee de mobylettes-frigos. Sayonara. On va se coucher, demain on a deux heures de metro jusqu'a Narita. On arrive a ne pas se perdre d'ailleurs, meme si j'avoue que l'echelle de la gare de Keisei-Yawata ne me rassure pas quant enotre destination. On a pris un chemin plus complique mais moins cher que de Tokyo Station. On prend le rapid. On aurait du prendre l'express. A deux station de Narita, une jeune fille nous explique qu'on doit changer de train. God bless her. A Narita, je trouve un joli manga-livre pour petitefille (je crois), on decolle, et je regarde cinq blocks d'affilee pour ne pas deprimer. Pendant ce temps-la ...