de affaire
Damien, JC, Ax. Bouffe, bouffe, bouffe, gens, gens, gens. Ruines. Boue. Claude, Gaetan, Vincent. Donna Summer. Friendly. Il est content de nous voir en t-shirts dD. "Represent". Heat. Nijmegen est une ville adorable, Extrapool est un lieu admirable; la petite église en ruines dans laquelle on joue est, de loin, le plus joli endroit du parc. J'ai du mal à rentrer dans le set, les retours ne sont pas assez forts, mais j'entend les rumeurs qui réagissent à mes contrastes, à ma dynamique, et ils applaudissent deux fois à la fin, après mon sempiternel scotchage de fin de set; après, on s'en va loin, loin dans nos têtes. Backstages boueux et pleins de mots rigolos, JC est sublime et ailleurs. Donna Summer est un serial killer qui s'ignore, et il rend 2000 personnes heureuses avec de la drill assassine. On dort tout en haut, dans une cabane en billes de papier, au milieu d'une terrasse parfaite. On ergote. On s'écoute, satisfaits, pérorer notre langage à nous. Le lendemain, il fait un peu trop chaud, on sait que la journée sera longue. On s'empêche. Damien et Axel assurent, malgré le brouhaha, percent les esprits. Leur nouveau set est sur la bonne corde, la plus raide. Ils enterrent Arafight avec beaucoup de courage et, évidemment, d'intelligence. Après, il faut rentrer. Ce matin, à 7h, en rentrant de Porte de Clignancourt, je jauge ce week-end assez satisfait et je me dis que le seul problème, c'est que c'était tout sauf des vacances.
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