take a walk down the plane
i remember the first time i heard of andy partridge
il était tout en noir et son nez rouge était presque lumineux dans le désordre de la photo
il ne me faisait pas du tout rire
je détestais son imitation de dylan
et puis il a suffit de quelques grillons synthétiques et puis tout, les descentes pentatoniques, les ouhouhouh, les synthés délavés, les jazzy chords, les fautes impardonnables, sont devenus des petites particules dorées qui s'accrochent à la peau et qu'on ne peut pas enlever à moins de gratter fort de se blesser et de revenir tout triste à la réalité mais les chansons de partridge enfin, les plus belles, sont un peu comme ces cavités de corps dans lesquelles on aime bien enfouir sa tête et oublier que dehors il fait froid (ce monde où ils ont froid, elle dit, dans "ma mère") ou plutôt, non, que dehors même existe
je ne sais plus où j'ai lu une citation tronquée de bourdieu qui dit exactement ce que j'aimerais dire et en plus je ne m'en rappelle pas
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