great lake
le monde est trop grand
mes amis sont en papier mâché
et ils portent des t-shirts qui brillent dans la nuit
le mois de mars commence à peine la neige ne tient même pas
sous ma lucarne un bonhomme désordonné qui lit tout en désordre (tiens) et prend au hasard dans une sorte d'excitation frénétique des morceaux des bouts de trucs mais il n'en fait jamais rien d'autre que des surfaces réfléchissantes; chacune de ses articulations est un nerf dénudé à vif par lequel passe toute l'électricité de son corps irrisé de tensions, ça part du haut des fesses et ça s'enroule à l'intérieur de son estomac et il écoute chanter si tu me laissais faire je ferais n'importe quoi pour toi
j'avais déjà écrit il y longtemps ma solitude est circulaire
j'en sais un peu plus maintenant
elle a la forme d'un lac glacé.
1 commentaires:
i love you
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