no chick lit, ravedude
C'est comme ça, à chaque époque musicale ses hoquets et son instrumentarium, à chaque marée d'huile de parti-pris en dérivation ses presets préférés, à chaque marée noire de mode ses sons de synthé préférés, et on ne me contredira pas si je souligne, avec effroi, qu'après les beaux grains tout électriques et les ressorts, notre époque est en train de remettre sur le main stage les sons fm gras double, la synthèse additive, les double générateurs oscillateurs qui crissent à l'unisson, souvent avec un octave de différence, ou, pire encore, presque sur la même fréquence, légèrement panoramisé, un vers la gauche, un vers la droite, pour faire chorus, espace vaste et petits battements d'infini, pour le rêve tu vois, pour le rêve, et c'est toute la transe de synthèse, la laideur du hardcore qui en rajoute une couche sur la vulgarité totale de notre moment musical, ce n'est pas un fantasme, ça pullule de partout, c'est déjà une abomination, notre époque fait revivre les pires sons synthétiques de l'histoire des sons synthétiques, on est pas sorti du bourbier, heureusement, certains ont opté, il y a longtemps, pour une banque de son en circuit fermé, la vraie autarcie, la vraie folie, l'isolation quoi, bientôt reviendra, on reste dans le bon ordre, le temps de l'isolation.
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