je gère le silence comme un petit animal

en temps normal je l'enferme dans une petite boîte en cuir;

tout ça pour dire, que même ce samedi matin je travaille d'arrache-pied, j'enchaîne les phrases comme d'autres empilent la viande, j'en apprends un peu plus sur la musique salace et sur les Black Panthers, j'écoute le nouveau Tenniscoats entre deux disques des Temptations (petite obsession du moment, tous les albums bâtis par le batard Norman Whitfield, le gars sur cette photo, qui soit dit en passant, me rappelle cette autre, qui me rappelle aussi que cet après-midi je joue en collectif et que je n'aurai qu'une chose en tête c'est lui rendre un peu hommage et jouer de la musique de l'espace en quelque sorte) et je peine à sortir la tête de la boue d'une grosse d'une immense d'une énorme flaque d'histoire (plus d'un mois et demi pour emballer ce fichu pavé qui me suit partout comme un gros boulet de fonte, il faudrait une image qui peigne complètement le fond de ce foutu weblog pour donner une idée) mettre à jour mettre jour, rengaine, salope de rengaine, y en a qui bossent (mercredi après-midi par exemple j'étais en conversation avec un génie) mais moi je cherche juste un peu de carbu psychotrope pour finir les notes, si une âme en peine avait une petite pilule magique (pour de vrai) dans sa besace je suis preneur, sinon, encore un peu de patience et je vous fais la grosse commission sur Great Neck, donc. sinon, plutôt que de trainer sur youtube à mater des âneries géniales allez lire otarie, tout ce qu'il lit, tout ce qu'il dit est bien.

la bise à vous et à mon petit animal soyeux (un vison d'amérique du nord, pour ceux que ça intéressent)