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mercredi, août 16, 2006

arpeggi weeks

tout m'a sans cesse ramené à des glissandi, à des gammes qui montent et qui descendent, qui se mélangent mais ne s'annulent pas. mon doppel d'internet aurait dû aller saoûler des gens dans une ville en construction, mais mon vrai moi est allé avec papa et maman à la montagne, dans le Lammertal, pour profiter de la montagne, le Gross Glockner et tout ça, et puis de Salzburg, du Festpiele, c'est comme ça qu'on passe le mois d'aout depuis quelques années chez papa et maman, je n'ai donc saoûlé personne, il a beaucoup plu, les cîmes étaient dans le blanc et la montagne n'était qu'à nos pieds, nous avons beaucoup roulé et la montagne était encore plus distante, elle ne nous a rien fait; en revanche, un hommes'est beaucoup occupé de nous et m'a tiré, m'a violenté presque avec de la musique que je croyais sans conséquence (je dois dire qu'à part la musique sacrée, je mettais toutes ses symphonies dans un sac congélation avec sa gueule étalée sur une sphère de chocolat) depuis je ne pense qu'à une chose, c'est à faire bouger, à faire avancer la basse, à faire sautiller la main gauche; tout m'y ramène; j'ai lu le plus beau roman du monde (celui qui donne une adresse neuve à ce weblog), qui ne parle que de ça, 32 notes et toutes les combinaisons du monde, de la musique pour un roi insomniaque et la langue de l'adn, et nick qui parle de Trattoria harps pour les arpeggi de Genius Boy (Kumi bosse le clip) alors même que Keigo enfante Music (je suis bête au point que ça me rende heureux, sur-heureux), et je règle mon pas sur le sien pour ma tail-piece pour le Chain Music de Sakamoto, qui s'appelle, c'est une coincidence, "March & Maze in E-Major", alors là même que la symphonie que j'ai vue dirigée par monsieur Minkowski, la KR43, l'antepénultième, est en E-Dur, et que si son boulot rime à quelque chose, à part faire hurler les vieux allemands qui toussent, c'est bien faire vivre, en toute liberté, en toute indépendance, les notes qui montent, les notes qui descendent, les variations, une sur trente-deux, chaque unes qui tourbillonnent et font chanter la tessiture, le bois, les plumes, le cuivre des instruments, chaque instrumentiste qui respire et qui a les doigts qui mouillent avec la chaleur du Mozarteum, les notes qui descendent, les notes qui montent, c'est beau, tellement beau, quand on entend les instruments, ça serait tellement beau, si c'était possible, d'enregistrer une symphonie dans protools, en 400 pistes, chaque instrument enregistré avec un beau couple de beaux micros, et le cerveau qui serait assez gros pour pouvoir suivre, la basse qui avance, trois contrebassistes qui savent que chaque doigt qui glissent sur la cinquième corde pour aller trouver, à toute vitesse, la petite note aigue qui fait mal au doigt, mal au coeur, une symphonie de bois et de boyeau qui chauffe.

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