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lundi, septembre 29, 2003

tiens ce matin

j'ai entendu des sons à moi (je suis presque sûr) dans "les fleurs" de discom.

l'obscénité du bébé brûlé

si vous avez une belle-mère qui n'a qu'un oeil, et que cet oeil est au milieu de son front, vous ne la gardez pas dans le salon. aujourd'hui Elia est parti rejoindre Barbara, je suis tendu, envieux et j'ai l'impression que mon corps est, plus que jamais, proscrit dans une sorte d'espace parallèle où personne ne peut le toucher.

samedi, septembre 27, 2003

déceptions en marche

c'est circulaire et c'est permanent.

vendredi, septembre 26, 2003

il existe

deux types de musique dans le monde: les oreilles plates et les oreilles rondes. je ne fais pas de rock'n'roll et je t'emmerde.

jeudi, septembre 25, 2003

the filth continued

"A ce moment-là je me suis dit: "c'est pas vrai! on est fichus!"; "c'est la fin", a dit John Lydon mais on s'en est pas mal sortis finalement. Quand tu penses que des gens ont balancé des coups de pieds dans leur télé... on leur a jamais appris à se servir du bouton marche-arrêt ou quoi?"

featuring

hier j'ai fait un duo avec zoé au café de la danse et je suis assez heureux de la manière dont on a brillé.

the filth and the fury

"James Holmes, 47 ans, chauffeur routier, fut tellement outré que son fils Lee, âgé de huit ans, ait pu entendre de tels jurons... qu'il donna un coup de pied dans l'écran de son téléviseur"

vendredi, septembre 19, 2003

nb

ne pas oublier - se renseigner, essayer d'en savoir plus sur arthur cravan.

j'agis avec force sur la société et je t'emmerde

je suis intrigué (et abasourdi par un autre article où j'apprends les déficits de l'Unedic sont inventés) en lisant une tribune dans le dernier numéro de Mouvement, auquel je suis abonné mais que je ne lis presque jamais (mais là j'avais rendez-vous avec Jean-Vic qui était en retard et je n'avais rien d'autre à lire): "Face à la crise profonde de la politique culturelle de l'Etat, personne aujourd'hui ne peut éluder ce constat: le système dont nous sortons est périmé. Il est resté profondément féodal, avec ou sans décentralisation. Beaucoup trop d'artistes travaillent avec l'arfgent "public" selon des modes de pensée et de fonctionnement "libéraux". Et l'exponentielle croissance du nombre d'artistes et d'acteurs culturels, depuis vingt ans, n'a pas été accompagnée par une politique culturelle forte. Des milliers de travailleurs culturels se sont profondément prolétarisés. [...] L'intermittence doit-elle être élargie, renforcée, ou au contraire soumise à d'autres critères? Est-ce l'état qui doit reprendre la main pour financer dignement l'existant, et élargir ses missions [...]? Mais comment financer les métiers artistiques dans la durée? Quelle durée? Quels critères? Et quels secteurs seront concernés - beaucoup plus nombreux que ceux qui bénéficient actuellement de l'intermittence? Vers un statut "réel" de l'artiste, comme il existe celui de l'infirmière, du postier ou de l'enseignant-chercheur?
A l'encontre d'une telle demande politique, Patrice Chéreau est apparu comme le symbole d'une pensée profondément réactive. Son argumentation porte précisément sur l'impasse de la démocratisation culturelle. Seuls les artistes "forts" ont droit à l'existence, parce que leurs spectacles agissent avec force sur la société. Si nous allons au bout de ce qu'appelle une telle profession de foi, seule l'oeuvre qui a la force de s'adresser au monde (pour le changer, et qui aurait su le faire, de facto) aurait droit de cité et de financement. Donc aucune. Sauf celles dont la force et l'excellence, autoproclamées, auraient été adoubées par le pouvoir du Prince. Deux positions (de classe, assurément) se sont donc durant tout l'été, affrontées: la politique monarchique des affinités élitistes (qui postule, par essence, une communauté des artistes élus), désormais invalidée par la démocratisation culturelle en marche (même si balbutiante). L'été aura vu naître l'esquisse d'un autre paysage. En assumant le sacrifice d'un été, des milliers d'hommes et de femmes se sont mis à rêver d'autres modalités d'organisation du travail, mobile et discontinu - "mais rémunéré de façon continue, par un salaire minimal pour oeuvre librement". Un rpeve qui ne concerne pas les seuls "artistes"... Cruelle ironie, tenant de la première position (décidément réactionnaire), Petrice Chéreau en vient à penser, presque malgré lui, les ferments de la seconde quand il écrit "Trouver le moyen de sortir de ce système, revenir à des mécanismes de financement normaux en fonction du travail effectué, et à des salaires déclarés. Mais est-ce ça conviendrait à tout le monde? Ca serait unenouvelle façon de penser..." Oui en effet, et nous avons passé l'été à commencer à y penser. Mais cela ne conviendrait sûrement pas aux modes de production calqués sur le cinéma que Patrice Chéreau et pas mal d'autres derrière lui font subir au théâtre public depuis vingt ans."

parts in the past

sur le deuxième volume de l'anthology of noise and electronic music de sub rosa, il y a un inédit d'autechre de 1991 qui aurait peut être du rester inédit. je recommence à être un peu excité par quelques sorties contemporaines, "spokes" de plaid, "host" de philip jeck, {smip} de boris d hegenbart, c'est un réel plaisir, en même temps que j'arrive à boucler "variable poney" (title courtesy of joh) et "rivets in the skin of a flying fortress", deux morceaux dont je suis excessivement fier. j'attend le contrecoup.

mardi, septembre 16, 2003

he's simple he's dumb he's the pilot

je croyais que dans cette chanson de grandaddy lytle disait "giving head to a thousand men", mais en fait il dit "you're giving in, 2000 man". huh huh.

lundi, septembre 15, 2003

soso

aujourd'hui ma petite soeur s'en va à nice. ça me rend très mélancolique, mais je ne vais pas lui dire, parce que ça fait six mois que je lui répète qu'elle n'a pas de raison de s'angoisser.

dimanche, septembre 14, 2003

CHINA - the avant-garde

hier j'ai reçu une très belle compilation de noise chinois. le disque s'appelle "China - the avant-garde", est édité par post-concrete, et contient notamment les très belles improvisations de ISMU, un groupe de Shangai, qui me font penser à ce à quoi devait ressembler la B.O. que Satie a composé pour Milhaud, ou le Ballet Mécanique de Antheil.

liste

deus "ideal crash", basement jaxx "kish kash", tommy february "bloomin'", ween "chocolate and cheese", john giorno "give it to me", james "laid", boris d hegenbart "smip", fugazi "steady diet of nothing", x "los angeles", spiritualized "sway" et la vie est belle.

be it

I am as I am and so I will be
But how that I am none knoweth truly
Be it evil, be it well, be I bound, be I free
I am as i am and so I will be

lundi, septembre 08, 2003

violins

"The violins are completely unnecessary," MacKaye
says after the song is over. "They've always been unnecessary in almost all
music. . . . When I put this song on I always forget, oh yeah, it's really
schmaltzy, because in my head I don't hear it as schmaltzy."

wedding present

et basement jaxx. il était une fois "j'ai vu les dysfonctionnements et je vais les corriger avec détermination". beurk.

dimanche, septembre 07, 2003

sinon

vendredi soir je pense vraiment que miniflamm a brillé de sa plus belle flamme.

barbara loden

one word: waouh.
sinon j'ai choisi des reliures circulaires en métal qui vont très bien avec ma charte graphique en noir et gris.

vendredi, septembre 05, 2003

i love to watch the dancers talk

des poètes sonores à AS:
Bernard Heidsieck, Notes Convergentes: "Dufrêne, Chopin, Gysin et moi-même vivions en effet tous les quatre à Paris sans nous connaître. Chacun travaillait isolément. Il n'était donc nullement question d'avant-garde? Chacun, de façon parallèle, chacun au magnétophone, faisait un travail de recherche, mais qui, passion incluse, se savait foncièrement voué à dépasser le stade expérimental du laboratoire. O combien! Nous nous sentions forts de cette certitude!
Nos rencontres successives à tous quatre s'opérèrent enfin entre 1959 et 1963. 10 ans s'étaient déjà écoulés depuis les premiers Crirythmes de Dufrêne! Elles fournirent à Henri Chopin et le déclic et la matière première et le courage pour publier un an plus tard, en 1964, le premier numéro de sa revue OU avec un disque. Ainsi s'ouvrait un nouveau cycle dont nous ne pouvions quelque soit notre enthousiasme de l'époque, soupçonner les futures retombées, suites et répercussions. Nous n'y songions qu'à peine, en tout cas, tout à notre ardeur et joie de l'instant, lorsque nous aidâmes Henri Chopin, des heures durant, dans la galerie Riquelme, disparue depuis, rue de l'Echaudée, à coller des languettes de liège destinées à l'emboîtage dans la revue de ce fameux premier disque!"

mission accomplie

plus que quelques lignes, une dernière relecture pour devenir fou, et essayer d'arreter de tout expliquer à tous les gens avec qui je suis pas d'accord. Il y a Argall, il ya l'animosité que je ressens en permanence dans la bouche des gens, ma crédulité, mon premier degré permanent (quand on en profite, ça marche à chaque fois, ce qui explique, virginie, pourquoi j'ai toujours un satané ruban ocb autour du poignet). Sinon, comment expliquer à Fred que j'aimerais bien savoir s'il se fout de ma gueule sans avoir l'air d'un idiot doublé d'un snob qui parle plus vite pour exister?

lundi, septembre 01, 2003

swaaaaaaaaaay

Slide through the back door
With your life strings attached
I can see the heavens
On my back
Can see for miles
Open your eyes
Can't see what I'm living for
My heads so high
Slip through the back door
With my head in your hands
Well I might not see the morning
But I got no plans
Can see for miles
And I can open my eyes
Well I can't see what I'm living for
Head so high
Sway slow, stay low
Hey mama, take your cool hand away from me
Take it away and let me be
Hey mama, take your cool love away from me
Take it away and let me bleed in peace
Slide through the back door
With your life strings attached
I can walk the heavens
On my back
I can see for miles and miles
Ain't that grand
Well I might not see the morning
But I got no plans
Slip through the back door
With my head in your hands
Well I've seen so many things
That my mum won't believe
This life sure is wierd
But what else have I to know
Well I've done so many things
That my folks don't want to know about
Sway slow, stay low
Hey mama, take your cool hand away from me
Take it away and let me be
Hey mama, take your cool love away from me
Take it away and let me bleed in peace
This life sure is wierd but what else have i to know