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mardi, juin 27, 2006

look around, five stars



les gens sont cons

mais

le bootleg est beau, ça me rappelle le bonheur du jour où rémy m'avait enregistré la video the song remains the same sur musicassette, parce qu'il y avait plein d'inédits qui n'étaient pas sur le cd officiel, et c'était le plus beau disque du monde, et je vous jure que ce bootleg est beau, un grand moment de retrouvailles en quelque sorte, qui vaut toutes les reformations de wire ou des slits du monde; exactement au tempo, même son de kick froid, même bitcrush, même marque d'autotune, un morceau s'appelle robot disco, pensez-vous, le nouveau capsule est à tomber par terre sur le ventre tellement il est gras de pétrole noir, scie à métaux, c'est un peu la bamba avec plus de sucre et plus de boulons, une voix qui demande (avec l'accent) are you crazy?, et vous aurez continuer à fouiller avec la pire mauvaise foi du monde toute la campagne suédoise, vous ne trouverez pas de met meilleur avec des kicks et du sucre que celui-là, tokyo kara, kitto, on met le cd et ça sonne déjà comme la radio au fond de la chambre, moite, sur la paille qui pique les fesses, c'est la saison des pluies qui s'achève à meguro, au troisième étage de la jolie résidence en briques pomme, on ne sort pas avant tard ce soir, le cooler est en panne, yasutaka n'existe même plus entre les bits du plug-in, ça tombe bien, c'était pas pratique de tomber amoureux ce soir, on va se mettre la tête dans le quartier chinois de yokohama, la pinte glacée qui gifle les doigts, on tentera de se remettre la tête à l'endroit avec quelque chose de décent, dans ce petit magasin vers ochanomizu, je crois, un beau truc introuvable de sylvia telles , l'amour en hi-fi avant 66, astrud avec gil evans, ou le tout premier elis regina, le show opiniao de nara, des trucs fous, le nouveau om quand la pluie se remet à tomber. je vous préviens, je vais redevenir bavard, les vacances commencent, je n'ai rien d'autre à faire que scruter par là et vous expliquer toute l'admiration que j'ai pour la manière dont matthew herbert mixe ses caisses claires très bas, très en deçà du volume moyen de la radio et des tessitures des violons.

mercredi, juin 14, 2006

"je suis dans la chambre de ma mère"


trop d'agressions à distance aujourd'hui, et j'essaye quand même de travailler, et j'apprends le vélo; "begin to hope" est sorti hier, il est vendu avec sa moitié à offrir, et c'est un procédé promotionnel très étrange, je me demande vraiment si quelque kid va offrir ça, la moitié du disque qu'il vient d'acheter, à la fille qu'il aime et qu'il pelote le soir avant les devoirs, ou à sa petite soeur qui a sept disques dans sa grande tour en formica, pour mettre entre son best of des lemonheads avec la boite cassée et le livret gondolé parce qu'un jour son grand frère a renversé du coca dessus (mais le disque était à lui à l'époque) et son cd single de beyoncé (elle en a deux), il y a du plastique qui se perd. je vous prie de bien vouloir l'acheter quand même, même si moi j'en reviens aux microphones, j'ai déjà fait acheter des disques des microphones à des gens.

mardi, juin 13, 2006

hammer without a master (1923 - 2006)

Györgi Ligeti est mort.


parce que la répétition chez lui ce n 'était pas l'ivresse mais juste l'espace et le temps ensemble, sa musique un espace de contraction, une "plaque sensible", "cogito pour un moi dissous" comme aurait dit Deleuze (je suis désolé de parler de Deleuze, c'est une agression nécessaire toutefois), en tout cas, je vous offre Continuum, joué par une jolie Antoinette Vischer (ces gens exigent les majuscules) il y a tellement dedans, tellement tellement

jeudi, juin 08, 2006

let me be a woman

quelques belles broderies, aujourd'hui:

je change d'avis, je voulais le garder secret, mais voilà, il s'y trouve trop d'oeuvres parfaites dont celle dont il* tire son nom, et c'est vraiment une oeuvre parfaite, c'est rare, il s'y passe autant de choses que dans un disque de yes et ça a inventé l'italo disco et la trance sans rien, sans rythmes qui descendent en dessous de 300 hz (même si la version de poppy nogood qui s'y trouve est moins belle moins enflammée que la 10 PM du 17 novembre 1967); autrement, le nouveau plaid est beau et illisible comme le précédent, qui s'appellait spokes, celui-là s'appelle greedy baby, j'en parlerai plus un jour, sûrement, au travail, mais d'ores et déjà, je me rassemble pour redire qu'il y a des litanies, des obsessions de mélodie qui servent à quelque chose, et que voir des groupes comme plaid faire du surplace tient un peu du salvateur, j'aime bien qu'ils existent sans faille, sans interruption, en bruit de fond des tressaillements du hid & nunc, sans que beaucoup y prêtent attention, mais on y reviendra, un jour, j'en suis sûr, sur cette belle oeuvre qu'est le flou devenu de la musique de ce joli duo; et le morceau "EMR", qui est le plus long du disque, est proprement, dans sa simple prestance, sans incidence aucune sur l'existence de ceux qui brillent, magnifique, et je le dis en passant, mais c'est vrai; enfin, shawn m'a envoyé le nouveau lullatone, qui me modifie en legereté, je suis content que yoshimi, qui ouvre monolith soit dit en passant, y chante plus et sans effort, et le dernier morceau s'appelle "floating away", et c'est toujours un décalque facile de mécanique reich-ienne, mais c'est le plus réussi de shawn depuis le début; après, ce sont des amis, et comme j'ai dit à un autre, je ne pourrai plus jamais avoir un avis normal sur leur musique, on ne peut rien penser de juste sur la musique de ses amis.

*lien précieux

samedi, juin 03, 2006

twin killers


comment dit on enfin en russe

enfin, parce que, il y a deux batteries, ou, autrement, celui est le premier qui marche sur ma main à moi.

après, je vais par où?

i will make nothing better by crying, i will make nothing worse by giving myself what entertainment i can

ça fait un petit bail, vous l'accorde, mais j'ai été occupé, esclave de choses de ci-de là (on masterise monolith, mon petit chéri), et puis sorrentino est mort, ce n'est pas rien, j'ai relu aberration of starlight en un éclair, et puis les lettres de refus des éditeurs en préambule pas séparé de mulligan's stew, je n'ai jamais si si elles étaient vraies ou inventées, bref, et puis des phrases magnifiques qui disent "she's the queenly pearl?!" ou, attendez, celle-là, dans mulligan's stew aussi: "Did he not sometimes wonder why it was given to him to write these million of words? to comb over his life for a phrase?", voilà, c'est fait c'est dit, je vous prie de croire que sorrentino n'était pas difficile, non il n'était même pas exigeant, il aimait jouer à des jeux idiots, is all, bien moins idiot que toutes ces images qui illustrent les dits aléatoires des bloggers avec des décalages witty dedans, ces éruptions du réel que google image va piocher sur les sites perso que les gens se mettent en étalage pour ne pas avoir à envoyer les photos par la poste et qu'ils nomment sans réflechir, vous voyez où je veux en venir, sorrentino avait des lianes de liens dans les mains;

il y a eu, aussi, ça immobilise, cet in the maybe world qui a déboulé sans crier gare, parce que j'avais arrêté d'aller vérifier toutes les semaines il y a au moins six mois dans les news de son site si lisa avait arrêté de bosser dans un restaurant pour manger ou si elle s'était remise au piano au violon, et voilà, in the maybe world, sur un beau label quand même malgré le poilu, là, et ça continue à maigrir depuis slide, mais slide est indépassable en corps, elle dit everyone says you're tired, elle ne l'est pas tant que ça, elle se répète, inlassablement, parce qu'il n'y a pas une seule mélopée dessus qu'elle n'ait pas déjà joué avant, mais ce n'est pas bien grave, on caresse les murs de ces abysses là sans cesse, et, en fait, ce disque me fait pleurer à chaque fois que je l'écoute, c'est un très joli spasme de morte (qui ne parle que ça, de la mort), je l'écoute le moins possible depuis quelques jours que je l'ai, elle chante même "i'm making you cry", la quarantenaire;

autrement, j'ai peu de gouts, toujours, je me relis, j'adore le regina spektor dont je parlais il y a quelques temps et pour lequel j'ai ergoté une tentative pour le travail, achetez le nouveau rien que pour ça et pour mes échanges de mails avec makato kawabata, j'ai fait ça pour vous et pour eux, j'ai même écouté que ça pendant une semaine et j'ai pensé devenir fou (amoureux), j'adore le jolie holland, là, sur anti, pensez-vous, j'adore a smuggler's bible de mcelroy que je cherchais depuis l'an deux mille trois et c'est un livre post-moderne, vous pouffez, un livre américain, un gros roman des années soixante, avec huit histoires qui n'en racontent qu'une seule avec des choses entremêlées qui pivotent, j'ai un badge gilles deleuze que mon ami wilfried m'a offert à noël, ouais, donc, tout est drôle à son propos, j'adore never say die de black sabbath alors que tout le monde dit à l'histoire dieu qu'il est mauvais, en plus c'est la plus belle pochette du monde entier, grands dieux, j'adore le DOUBLE COMPACT DISC qui compile toutes les peel sessions des DELGADOS, et c'est absolument merveilleux, donc je l'adore, surtout le premier disque, où il y a toutes les chansons de peloton, et une super reprise de elo, et puis "mauron chanson", avec les guitares qui bouffent tout, un si beau nom de chanson, du coup j'ai tellement réécouté peloton que j'ai mal aux pieds, pas besoin de dance music pour avoir mal aux pieds, je suis une bible vide, hopeless case, ces jours je chouine en écoutant des disques qui font rire, comment voulez-vous que j'aie le temps de vous écrire, tiens une photo de ces sales écossais prises au flash pendant un mauvais concert, ils me manquent en plus, vous savez, je trouve que "lazarwalker" est une chanson immortelle