summer stone

putain J'ADORE la télé en été

I like

les jolies phrases de François Bon, traîner jusqu'au milieu de la nuit et au début du jour, à moitié endormi, écouter mes amis qui bruissent et qui parlent, d'une oreille distraite, la double pédale et les glissements de "I" de Meshuggah, recevoir des cartes postales et voir mes attentions apparaître par hasard sur internet, le nouveau David Grubbs, les images-monde de Wang Bing (merci Khanh-Linh) dans lesquelles on peut s'oublier, mes nouvelles chaussures qui me vont très mal, l'idée de pouvoir partir au bout du monde, peut être, cet hiver, les nouilles froides de Kumi, les étudiants américains dans l'hotel en face de la rue, Privacy 2004, les moineaux qui sont revenus avec l'été, dormir sans drap, oublier mes acouphènes, oublier mes amours, oublier mes jalousies, le nouveau Libertines, relire et relire encore "V", écouter et encore écouter Dylan, écouter et encore écouter ta voix, partir en vacances, rester à Paris.

bien joué la police

"Concernant le tueur en série, les enquêteurs privilégient la piste d'un homme de quarante ans, introverti, vivant seul ou avec sa mère".

worse than coffee

my Dylan addiction.

de affaire

Damien, JC, Ax. Bouffe, bouffe, bouffe, gens, gens, gens. Ruines. Boue. Claude, Gaetan, Vincent. Donna Summer. Friendly. Il est content de nous voir en t-shirts dD. "Represent". Heat. Nijmegen est une ville adorable, Extrapool est un lieu admirable; la petite église en ruines dans laquelle on joue est, de loin, le plus joli endroit du parc. J'ai du mal à rentrer dans le set, les retours ne sont pas assez forts, mais j'entend les rumeurs qui réagissent à mes contrastes, à ma dynamique, et ils applaudissent deux fois à la fin, après mon sempiternel scotchage de fin de set; après, on s'en va loin, loin dans nos têtes. Backstages boueux et pleins de mots rigolos, JC est sublime et ailleurs. Donna Summer est un serial killer qui s'ignore, et il rend 2000 personnes heureuses avec de la drill assassine. On dort tout en haut, dans une cabane en billes de papier, au milieu d'une terrasse parfaite. On ergote. On s'écoute, satisfaits, pérorer notre langage à nous. Le lendemain, il fait un peu trop chaud, on sait que la journée sera longue. On s'empêche. Damien et Axel assurent, malgré le brouhaha, percent les esprits. Leur nouveau set est sur la bonne corde, la plus raide. Ils enterrent Arafight avec beaucoup de courage et, évidemment, d'intelligence. Après, il faut rentrer. Ce matin, à 7h, en rentrant de Porte de Clignancourt, je jauge ce week-end assez satisfait et je me dis que le seul problème, c'est que c'était tout sauf des vacances.

DAMN SUMMER

La tête comme un oreiller tout mou, il y a peu pour me tenir éveillé, quelques amitiés, quelques inimitiés, quelques crises de jalousie, quelques crises d'angoisse, quelques "je vaux mieux que vous au fond", la vie de Dylan, la vie de Pig Bodine, la vie de Mark Twain, la vie de de mon nouvel ordinateur. Et toi, je crois bien que je ne t'aime même plus. Même plus d'air à expulser, cet été est lent et même pas triste. La fête, c'est samedi, nouvelle paire de chaussures. Je vous laisse, j'ai un concert à faire à Nijmegen.

so you want guts and blood

come
my
fanatics

no more hs, current playlist

Coalesce "O:12 Revolution in Just Listening" & "Functioning on Impatience"
Ben Kweller "On My Way"
Electric Wizard "We Live"
Uphill Battle "S/T"
Blood Brothers "Burn, Piano Island, Burn"
Melvins "The Maggot"
Solace "13"
Convcerge "Jane Doe", "Caring & Killing"
Eyehategod "Confederacy of Ruined Lives"
Bob Dylan "Blood on the Tapes"