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jeudi, avril 27, 2006

"fast-forward trainee"

je peux enfin dire "get" en ce qui concerne le nara de 68 (son tropicaliste, plein de pépites de veloso) mais une seule question me turlupine; pourquoi personne ne parle de l'album de shystie? c'est déjà fini l'effervescence UK? pourtant, "STEP BAC", quand même, oh oh oh oh

je vous mets les deux artworks, même violet polo/chaussures (on parle de sapes?), même regard































je m'en remets au Bataclan, demain soir, d'ici là

et vous conseille au détour le dirty fucker de Vibert, en 12", le break qui arrive après la barre des 2 minutes, coton-tige, pied crassepouille, moins de rocker, moins de rocker, *yawn*

808

1967

vous dit

mardi, avril 25, 2006

"no love is sincerer than the love of food"

pour info, si je me laissais faire, un peu, je ne parlerais plus que de celui-là,


















tout le temps en boucle, ce weblog tout entier deviendrait une pénible cathédrale en stuck d'éloges et d'anecdotes compliquées qui ne parlerait que de lui et de ses chemins d'eau

parce que c'est quand même le disque le plus elastique du monde, et l'elasticité c'est fascinant, incroyable comme on continue à le mettre de côté

similaire, un vieil ami m'a confié des choses sur




into

the

dragon








commandé le jour même, et je n'en reviens toujours pas non plus, et c'est aussi un disque drôlement elastique, il a pourtant été fait avec un séquenceur. pour autre info, je devrais lui voler quelques plans pour finir we can trunk it mais c'est aussi parce qu'expresso 2222, moments de disphonie ou pure forme qui décolle, je n'y comprends décidément rien à rien.

lundi, avril 17, 2006

burning lego los angeles


j'ai marché vite de la maison des chats, ai évité de justesse un film sur l'éducation sentimentale d'une hotesse de l'air (les chats ne peuvent pas se nourrir eux-mêmes mais ils ont la télé), j'ai écouté l'ivresse de la vitesse du grand paul dolden, enfin une partie du moins, les chats n'habitent pas loin; tout est parti d'un poil d'énervement sur la petite arrogance de quelque blogger, tout à fait au fait de sa propre ivresse quand ses idées, les particules de media qui les ont poussé dans le vide, et leur mise à carreau, en ligne, en vitrine effectivement, semblent s'effectuer dans une parfaite simultaneité immédiatisée et transubstantiée; on reparlera de l'aliénation de ton cerveau et de tes idées dans quelques années, cher; en attendant, tu écris bien quand tu n'écris pas comme les autres, alors accroche-toi à toi, accroche toi à ton verbiage, ne laisse pas le présent qui déboule te bouffer tes mots et t'éblouir jusqu'à que tu deviennes obèse de ton époque (et râle donc un coup sur ma posture de vieil idiot qui écoute Hier Ist Friede de Berg là tout de suite, un disque sans compression, mais un ami m'a dit que s'il y avait bien une place où s'enerver pour rien, c'était bien ici; on a pris rendez-vous sur les blogs des autres pour débattre de nos marottes à nous, j'espère qu'on va prendre ça au pied de la lettre)

en parlant de marottes, je dois vous avouer que, malgré les râles chichiteuses de mes vieux amis, donc (oh k, heureusement que tu es là pour te taper la joue), la plus belle de toutes mes récentes

(sans filet et sans brésil, rappelez-vous, il y a eu

phil elvrum
les chansons de saya des tenniscoats
roger nelson 1995-2003
tout yoshimi)

a été













juste




flamboyante; pika et oni sont dans la vie plus belles que permis, mais pas seulement; quand Afrirampo regardent en l'air, oï et metal et rythm'n'blues, vous voyez, et, et, et sautent de concert (la batteuse aussi!) il n'y a plus rien à dire de mal sur elle, et en plus, elles jouent aussi des sortes de "chansons" tempérées qui sont vraiment belles; leur faute c'est qu'elles ne sont pas assez sales pour vaincre les chichiteux, et qu'elles jouent trop bien; vous voyez comme paris va mal, comment peut on décemment encore lui écrire des chansons, on râle parce que quand un groupe vient jouer là pour vous en mettre plein la tête vous trouvez à y redire de vous en prendre effectivement plein la tête, il y a toutes les raisons de haïr cette ville, mais je ne la hais pas, j'y ai aussi une vie

et je fais vite pour finir, vous parler, un instant, d'un magnifique disque-système

qui ne va pas bien vite, mais qui peut changer des vies, "a life altering thing", comme j'aime cette expression, un disque-système donc où toutes les chansons ont l'air de se ressembler quand on n'y fait gare, je l'ai d'abord écouté en pensant qu'il s'appellait "brother" parce que sur ce trente-trois tours que j'ai emprunté, il y a une pochette alternative MONSTREUSE qui fait un instant songer à un greatest hits merdique, mais c'est bien ce disque qui s'y cache, et, ce n'est pas une foutaise, c'est un monstre de folk magique, un vrai disque cosmique qui évoque donc comme son titre le dit hermes trismegiste et des histoire d'alchimistes, mais n'ayez pas peur, il n'y a pas de rythmes compliqués dedans, à peine une petite rengaine christique et ce n'est pas si grave, aujourd'hui, juste aujourd'hui, sinon, juste des pieds légers, des discussions de studio, la guitare de ben qu'on entend vraiment façonner la pierre (et ce n'est pas rien, je vous serai gré de le croire), et sa voix qui fait des choses étranges quand elle ne vibre pas, elle va en haut et en bas comme un yoddle au ralenti, et s'enroule merveilleusement dans les branches, et sinon, c'est une douce excursion, faucement tranquille, très pop finalement dans le sens on dirait du mersey beat, qui se met en péril quand un delay cradingue vient sans raison mettre le barouf; non vraiment, je n'aime pas la bossa, je n'aime pas la musique tranquille, je vous prie de me croire, encore une fois, c'est quelque chose d'assez crucial; pour la peine, je vous ai mis un extrait, et ça pourrait peut être en dire long sur mes intentions; et, puisqu'on parlait de vitesse, je vous mets aussi une samba magique qui va plus vite que "l'autoroute de l'information" (cette phrase est "so 1994", aurait écrit le douglas coupland de 1995), une "lancha nova" par nara leao, sur son sublime, sublime 'nara' de 1967 (il y a en a eu deux cette année, attention, mais je dis attention, les deux sont à tomber) si je pouvais j'en parlerais tous les jours, j'adore le boucan que ça fait, comme ce concert d'aelters au point ephemère avant hier soir, ça file le vertige, et on se demande où va se mettre la voix, et quand la voix arrive, le volume du boucan baisse d'un cran, tout simplement

j'aimerais être "so 1967" ça ne me sera jamais permis

vendredi, avril 07, 2006

handbook of highway engineering

parcours; calculs; ai replongé avec délice dans tout matmos parce qu'en particulier, "the rose has teeth in the mouth of a beast" et, je devrais toujours garder mes bonnes idées pour le travail, mais ce que ces deux gens sont plus intelligents que vous, c'est effrayant, j'aime tout ce qu'ils ont fait, tout tout, j'ai aimé les voir pour la deuxième fois même si je m'en veux encore de ne pas leur avoir demandé un "julie", même si drew m'a dit "oh you're olamm" ça ne compte pas; il y en aura plus mais je me rappelle tout de même, avec fierté, avoir écrit, toujours pour le travail, que j'aimais ce groupe pour se le laisser aller à être lui-même et, c'est la meilleure nouvelle dans votre poche, ils se mettent dedans jusqu'au cou, jusqu'au sperme, et si vous ne riez pas jusqu'au sang quand vous entendrez ce qui se passe après les mots de valerie solanas qui dit "comanaging the shitpile" il se pourrait bien que je puisse rien faire pour vous; après, j'ai remarqué que j'aimais tout particulièrement edu lobo, celui de 70 produit par sergio mendes et juste réédité par rev-ola; dedans s'y trouve beaucoup de vitesse, et beaucoup de percolation de voix (sur ponteio, la lani hall de brasil '66, et pourtant je n'aime pas, pas du tout comment elle chante sur "look around") et d'ascensions soudaines comme on n'en trouve que chez gil, entre 1970 et 1974, sur le génial, génial "sal do sereno", ou peut-être, en rappel, "essa é pra tocar no radio"; en parlant de gil, d'ailleurs, j'ai remarqué comme j'aimais surtout quand il s'étirait élastique, avec tuti moreno dans les parages, est-ce que ça se fait encore d'aimer un batteur, mais je vous ai déjà parlé de dave witte, ou même en "vitrines", finalement il est peut-être celui qui manipulait mieux gal, de "lîngua do p" ou évidemment "barato total", j'éviterai de mentionner mes déconfitures de disques qui n'arrivent jamais du brésil et la tête de ma postière qui me voit revenir tous les jours, et le prochain post, si tout se passe bien, parlera encore de 1966, et sûrement de la manière dont la lucidité de douglas coupland affiche des escarres dans la peau de mon dos. ah si, quand même, ils sont trop aimés dans les blogs, mais en vrai, dorothée












est "pretty"


kimura kaela pour sa guitare

















jaune

et le nouveau no-neck
















le mot "fabuleux" à toutes les sauces mais pour une fois j'adhère

non, vraiment, je milite, parce qu'être littéral ce n'est pas être profond mais c'est toucher la peau, matmos, matmos, matmos!