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vendredi, mai 27, 2005

prodigies

c'est incroyable depuis le temps

je ne vous ai pas encore parlé de illinois

prodige

prodige

prodige!

j'apprends que sufjan stevens a étudié la fiction ça veut dire quoi écouter étudier la fiction

j'aime quand je ne suis pas surpris au premier abord mais doucement soufflé au fur et à mesure comme un colosse de sable

stevens écrit au moins aussi bien qu'il compose et au moins aussi bien qu'il façonne c'est dire

il y a le linus and lucy de vince guaraldi le penguin café orchestra the band steve reich de la musique gentille et stevens est encore plus gentil mais foutre dieu que c'est beau, il parle de john wayne gacy d'allers et retours la nuit et d'apparitions d'ufos et il trouve des cicadas de mots dignes de jonathan lethem, et ça ne s'arrête jamais, il y a des interludes, des cathédrales, des retours à la ligne, ça s'arrête sur une boucle riley-ienne pour le remettre au début



pareil, il fallait que je vous reparle ça veut dire quoi reparler de bill vollmann

de "You Bright and Risen Angels"

je m'y remets

prodige

prodige

prodige!

depuis le temps que je le cherche

comment fait on pour cerner un artiste quand il ne sait pas faire autre chose que des chefs d'oeuvre d'une vie tout entière et qu'il en fait un tous les deux ans

je me rappelle la première fois que j'ai lu "the rifles" je me suis dit c'est celui-là mon préféré
je me rappelle la première fois que j'ai lu "the royal family" je me suis dit c'est celui-là mon préféré
je me rappelle la première fois que j'ai lu "argall" je me suis dit c'est celui-là mon préféré
je me rappelle la première fois que j'ai lu "the ice-shirt" je me suis dit c'est celui-là mon préféré
je me rappelle la première fois que j'ai lu "europe central" je me suis dit non en fait c'est celui-là mon préféré

oh là là

"You Bright and Risen Angels" est son tout premier, il raconte, peut-être, une guerre entre des pionniers de l'electricité et les insectes, le narrateur est magique, il fait des tours de magie, on ne parle plus de réalisme ou de fantaisie, vollmann EST la fantaisie, il fait ce qu'il veut, il vous accroche à sa ceinture, il vous trimbale dans n'importe quel recoin en deux dimensions sur un petit fragment de papier sale trouvé dans un vide-grenier, et il écrit mieux que n'importe qui au monde, n'importe qui, il vous prend en duel, quand vous voulez, des phrases comme "it would be plain, you see, that unavailibility is an ontological mudbank that no tin-pat gringo can cross", et un incipit de fou, "Just because they found Martin Bormann's skull doesn't mean he's dead, my best beloved; for everyone knows that competent observers from every neutral country have reported sighting an old man in Argentina whose head is wrapped in bandages, and only the hunted eyes show, winking and blinkings beneath the thousands of cranial splints" et je veux dire, la phrase continue après, mais vous savez combien de choses à dire il y a sur ce tout petit incipit de rien du tout?

fucker



fucker

fuckers

le thème qui arrive à une minute trente sur "prairie fires that wander about" est tout proche

et puis cette phrase de la sov, lady s.o.v., sur la fausse uk garage bitch jentina je cite "the latest in a long series of music industry mistakes" on s'en fout mais regardez comment ça glisse

"Jenny from the block more like jenny from a flock of pidgeons what class A drug did they put in it? chicken- all spazing out in the video like you're tripping in case your mum gave birth while she was stripping shuka shake, shake the brake your hips and fall out of your caravan right into a ditch, bitch!"

jeudi, mai 26, 2005

ascii baaaaaaang

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.(________(

mercredi, mai 25, 2005

i couldn't resist the treat

After I had killed Altmann, I stood near Altmann's corpse watching the steam of the mud rising around it, obscuring what had once been Altmann. Horst was whispering to me, "You must eat his tongue. If you eat his tongue, it will make you wise," Horst was whispering. "If you eat his tongue, it will make you speak the language of birds!" I knocked Horst down and pointed the rifle, and then, as if by accident, squeezed the trigger. One moment I was listening to Horst's voice, his eyes brilliant-- "the language of birds"-- and the next I had killed him. I stared at the corpse next to Altmann's corpse. It had been right to kill Altmann, I thought. Given the choice to kill or not to kill Altmann, I had chosen the former and had, in fact, made the correct choice. We go through life at every moment making choices. There are people, Altmann among them, who, when you have sent a bullet through their skull, you know you have done the right thing. It is people like Altmann who make the rest of it worthwhile, I thought, while people like Horst, when killed, confuse life further. The world is populated by Altmanns and Horsts, the former of which one should riddle with bullets on the first possible occasion, the latter of which one should perhaps kill, perhaps not: Who can say? I felt remarkably calm. I prided myself that moment on my self-composure, taking a minute to sit down next to the two corpses, Altmann and Horst, and to feel the calm to its greatest extent. This calm, I supposed, was not the result of killing Horst but, as one might expect, of killing Altmann. There are two types of people, I thought-- type Horst and type Altmann. All people are either Horst or Altmann. I am the sole exception. I repeated the phrase sole exception, alternating it with unique exception, trying to decide which was the better, unable to decide. I flew blackly about, smelling my foul feathers and flesh. I stuttered, spattered a path through the branches of trees, sprung fluttering into blank sky.

("Altmann's Tongue", from Altmann's Tongue, Brian Evenson, 1994)

reintroducing folded facts

eh mais ma période



il est temps d'être



ébloui

je n'aime pas me répeter mais là je n'ai pas vraiment le choix. moi aussi, au fond d'un tiroir dans la petite commode sous mon bureau j'ai un gros dossier qui parle de moi, si je n'avais pas peur d'être ébloui, je vous en lirais des extraits. j'en profiterais pour m'en lire des extraits à moi aussi. je saurais si il y a une issue à

cette histoire-là

si ça vaut le coup ou pas d'écouter de l'americana de seconde zone

spank you mercylessly

est-ce que je dois vraiment hésiter à aller voir ce concert parce que j'ai peur d'y croiser ce genre de



*wanker*

(je cite)

non non je vous jure on est mieux à parler de la destruction de la planète aldoran, de black californien, d'americana de seconde zone;

et de phalanges écrabouillées

lundi, mai 23, 2005

section nerd

il y a ce morceau de ove naxx qui sample du korn



ah ah

c'est tellement con et moche que ça me donne envie de faire du séquenceur en intra

junkee stylee

les deux derniers morceaux que j'ai fait sont solides beurre et liquide comme un gant de toilette je rêve que des fous les attrapent avec des gants des baseball

et puis

un disque avec bill frisell dessus et des synthés crevés qui fait pleurer, le dernier vic chesnutt

en date

et

cette nouvelle de brian evenson, "after omaha", où j'ai cru qu'ils faisaient cuire du bacon sur un fil électrique

et puis

la dimension n-1

de mon nouveau futon

vous parlerai donc de padmé





un autre jour

i can touch all the dots at the same time

morebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebassmorebass

the black bodies of birds

"It is the myth of Sysyphus revisited," explained Ivar to Roger Cuerpo.
"Syphilis is no myth," said Cuerpo.
"I am not speaking of the disease," said Ivar.

(Brian Evenson, "The Blank")

two midgets

suis-je le seul

à mettre

elle



et

elle



ensemble

sur une plateforme enflammée

elle sont indécentes

over

elles volent

elles pourraient faire un truc ensemble

si la réalité le permettait

turn off your phone

bassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbassbass

mardi, mai 17, 2005

SUCH FUCKING SAD NEWS



Le merveilleux Tristan Egolf vient de se tirer une balle dans la tête, à l'âge de trente-trois ans.

Je suis affligé.

RIP, please.

dimanche, mai 15, 2005

he who knew nothing of horses

Quand il jouait, il ne pensait jamais à rien d'autre qu'au petit livre qu'il cachait dans la commode de son bureau, celui qui disait déjà tout sur sa vie, et il se voyait toujours comme celui qui donnait les ordres, celui qui tenait le volant. Ca pouvait se lire assez facilement sur son visage. Ca avait le don d'agacer les autres. Pourtant, ils ne disaient jamais rien, parce qu'ils savaient qu'il ne ratait jamais une mesure, qu'il ne tapait jamais à côté, que tous ses roulements étaient parfaits, même quand il fallait couper les mesures en morceaux, ou monter en épingle un thème compliqué. Et puis malgré tout, il obéissait. C'était une étape nécessaire. Il fallait faire ce que Nick disait. Il fallait supporter les costumes ridicules et les sautes d'humeur de Pete, doucement, en silence, et ne jamais faire la grimace. Phil était toujours souriant. Phil avait toujours sur le visage, même les jours de mauvaise nouvelle, cet air de courage solide, qui n'avait jamais l'air forcé ou mimé; sauf quand il jouait, s'entend; là, il se tenait devant beaucoup de monde, dans une petite tenue sombre, les biceps gonflés, il était debout, et il tenait dix musiciens bien plus fiables que les trois autres, bien plus obéissants, par des fils invisibles et incassables.

C'était un peu pareil quand il la tenait dans ses bras, pour la rassurer, quand elle pleurait le soir, sans aucune raison qu'il aurait pû comprendre. Quand il fermait les yeux, c'était elle qui serrait sa chair rigide, c'était lui qui donnait le ton de leurs conversations.

vendredi, mai 13, 2005

listening to "holding back the year" by lou barlow

"When Elvis Presley, in the song "Jailhouse Rock", sang the lyrics "if you can't find a partner, grab a wooden chair", he freed a generation of young people to love furniture and, by extension, to love any inanimate object in a way that heretofore would have been strictly verboten"

je n'arrive pas à décider

branleur
onomatopée

ou

vraie génie postmoderne*




*j'ai l'impression que ces deux mots ne peuvent pas aller l'un sans l'autre

proposition

"History, the force of time-he was aware he was obsessed in an unhealthy way with these thoughts-are washing over us like this rocknroll"

(D.Johnson, Fiskadoro)

i almost forgot

supersupersupersupersuper



kumi m'a offert pour mon anniversaire

c'est super super ae

du coup, je lance des dés

période V8redoms

jeudi, mai 12, 2005

We don't have a care in the world

je n'en fais pas un psychodrame

je me mets la tête






et

je recopie

"
I have an incalculable number of leaves
Not one of which is moving
It's because we are enchanted, I think
We don't have a care in the world

"

perpétuelle

humiliation

mardi, mai 10, 2005

stoopid jobs

"What about the poor girls who have to make love without removing their underpants?
What about the poor blokes who have to make love to them?"

(Gilbert Sorrentino, in Mulligan's Stew)

dimanche, mai 08, 2005

THE WHYS THE WHEREFORES

Maintenant qu'elle s'en rappelait, de nombreuses années plus tard, ce repas avait dû être un moment simple et extatique pour Philip. Ca avait aussi, sans aucun doute, été un grand moment sordide de la vie de Sue. Elle le fixait dans le blanc de ses petits yeux rougis et enflammés, et elle ne le comprenait plus. Il disait, l'avant-garde ne dure qu'un temps. Il disait, je ne suis pas vraiment quelqu'un. Il disait, je n'ai rien à dire. Il disait, je veux juste simplifier le désir des gens. Devant eux, une viande en sauce, presque carbonisée, lançait des effusions glauques et refroidies, suintant sa plasticité et son corps décharné, épouvantable. Il disait, je peux imiter du discours, je peux contrefaçonner de la substance. On verra plus tard. Il disait, plus tard. Dans la petite vacuité de sa bouche entrouverte, il ne la refermait jamais complètement, il y avait des mots sardoniques et presque désagréables, qui restaient morts, et elle pouvait déjà voir sa chair gonflée et moribonde, quand plus tard, il aurait accompli ses méfaits.
Il martela un roulement rapide et sec comme un éclair psychotique, du bout des doigts, sur le bord de la table, en face de l'assiette, et dit, soudainement, "J'ai rendez-vous avec Brian. On se voit plus tard".
Il se leva.

Elle savait que si elle le revoyait

jeudi, mai 05, 2005

you missed her

"i've got a perfect body 'cause my eyelashes catch my sweat, yes they do, they do"

est-ce que je veux une descendance

le faux Mark Twain de David Carkeet écrit, sur sa fille Jean

"Jean is incomparably sweet, & good, & entertaining. Sits in my lap, at the fag-end of dinner, & eats "Jean-quum" (crumbs) & messes up the table with "Jean shawt" (salt) puts "Jean fum" (plums -i.e. grapes) in "Jean himble-bo" (finger-bowl) & says "Naughty George -ve'y naughty George," when George brushes off her salt. Won't consent that she is mamma's blessed Miss Jane -no, is "Papa besshy Miss Chain"


j'écoute "Blue Lips" de Regina Spektor

je me tords le cerveau dans tous les sens

When you visit my grave, you have my permission to feel sorry for me

la première fille qu'il aurait pu embrasser, il a préféré l'embarasser en lui demandant si elle connaissait varèse

elle aimait bo diddley et elle disait "il va trouver ça honteux, il va me trouver idiote"

et c'est peut-être vrai, car comment philip aurait-il pu comprendre quelque chose à bo diddley? Il avait treize ans à peine, et il voyait des formes compliquées partout. quand il fredonnait, c'était toujours sur des rythmes impairs.

unherit my legs

je suis en colère et je ne pense qu'à une seule chose mark twain
il aimait fort ses enfants il devait sortir dans les bois quand la nuit était claire il mangeait de la bouillie quand l'occasion se présentait il boitait quand il avait peur il faisait tout pour ne pas se mettre en colère quand ça n'en valait pas la peine il savait rester coi il n'avait pas de fierté seulement beaucoup beaucoup de classe

il savait disparaître plusieurs jours et ça ne lui faisait pas plus peur que ça

il savait qu'on reviendrait à lui quoi qu'il arrive

i must go on standing you can't break me my legs are solid steel

mercredi, mai 04, 2005

the water smoothes 'round him

mais que s'est-il passé avec ce chapeau

philip n'a déjà plus l'oeil brillant,mais vitreux et comme ivre de son propre abandon



il est déjà quelqu'un d'autre

il n'a rien entamé que ses poils se lissent déjà

mardi, mai 03, 2005

mother's little helper

quand il avait neuf ans il tapait sur des caisses en bois, en fredonnant ray charles

mais en secret il pensait à la comète de haley
il savait qu'un jour elle se couperait en deux

lui aussi

lundi, mai 02, 2005

drummer zone

puisqu'on parle de ça

il faut noter que les roulements de jim black sur le nouveau smog sont admirables

(je vous parlerai du reste quand la comète de haley sera réparée)

dress off

puisque je ne vous parlerai pas de tout le temps que j'ai déjà perdu en 2005


commençons

avec ce mystérieux garçon



sa tête est bien formée

il est plutôt mignon

il ne sait pas encore qu'un jour il fera des concerts avec une oreillette dans l'oreille

pour les retours

mais je m'avance

dimanche, mai 01, 2005

hot4

il fait chaud
je fais une recherche sur ken duro ifill

ce monsieur est méconnu



ses caisses claires défoncent

tempes en feu

mains qui hachent