lisa, bill
bill, lisa
"You are the ONLY person to visit this page. No one else will ever come here"
'the good's gone' - the who
les gens sont malpolis et me bousculent sans cesse, mais la vraie mauvaise nouvelle est que mon discman est en train d'expirer. fini le bm dans le metro? je m'en remets à ce brave Virilio, mauvais journaliste et penseur surdoué, qui n'arrive pas à mettre ses idées et son réel ensemble, et je me dis qu'il n'est peut être pas loin de Palahniuk: il fait tout pour être de gauche mais en fait il est de droite.
pour m'aider à faire mes courses
la ciotat, soleil et gentillesse. guitares tournoyantes (indice), batterie qui fait spliiiish avec les balais, disparitions, rhodes qui fait kling klong, trying to hand around, pas de black, mais grâce à steph, h.s. sera encore mieux, un peu la mer, "blanc" de claire cros: esbrouffe ou pregnance talentueuse? time will tell.
Insidieux et sirupeux, le mal bruyant distillé par la musique de Boris ("Absolutego", "Amplifier Worship") ou Teeths of Lion Rule The Divine ("Rampton") me scotche totalement à mes enceintes, qui vrombissent comme jamais le malaise et les joussives fragrances monotonales du drone, avec ce je ne sais quoi de violence éparse en plus... C'est une musique qui, paradoxalement et malgré ses intentions d'invoquer le glauque, me semble totalement sexuelle.
je ne peux pas bouger, je me fais une plongée dans le monde très kitsch des groupes de metal extrême branchés egyptologie et légendes mésopotamiennes. Bourrinages de choix et carton-pâte façon 'La Momie' assurés: "Sphynx" de Meleshech, "In Their Darkened Shrines" et "Black Seeds of Vengance" de Nile, et évidemment, les envolées sumériennes de Morbid Angel (le dernier "Heresy" est fabuleusement produit). Je me bidonne en écoutant les intros au synthé, je m'éclate avec les blast de Pete Hammoura, jusqu'à tard le soir, c'est mieux qu'un parc d'attraction. Par contre, pour les réalités anthropologiques et ethnomusicologiques, on repasseran je pense.
Happiness yeah
Je ne remercie pas les méchants docteurs de Lariboisière. Je ne remercie pas ma foutue tête de canari. En revanche je remercie mes plaquettes (qui font du bon boulot), mes anges gardiens qui se reconnaîtront (je veux pas foutre les boules aux autres), ceux à venir (il y en aura certainement), le Di-Antalvic, Slayer, Axmed, et pour le reste on verra.
rob mazurek "body parts (spectral white)"
Isis me rappelent étrangement Rodan, et je me dis, c'est marrant, ils ne doivent pas du tout, du tout venir du même monde. Il faut quand même écouter les deux, "Rusty" des deuxièmes (Quarterstick 1994) et "Oceanic" des premiers (Ipecac 2002).
troisième matin à 6h30, tout à fait par hasard
"Ses cheveux se balancent, ses seins gonflent merveilleusement ses revers de laine"