look around, five stars
les gens sont cons
mais
le bootleg est beau, ça me rappelle le bonheur du jour où rémy m'avait enregistré la video the song remains the same sur musicassette, parce qu'il y avait plein d'inédits qui n'étaient pas sur le cd officiel, et c'était le plus beau disque du monde, et je vous jure que ce bootleg est beau, un grand moment de retrouvailles en quelque sorte, qui vaut toutes les reformations de wire ou des slits du monde; exactement au tempo, même son de kick froid, même bitcrush, même marque d'autotune, un morceau s'appelle robot disco, pensez-vous, le nouveau capsule est à tomber par terre sur le ventre tellement il est gras de pétrole noir, scie à métaux, c'est un peu la bamba avec plus de sucre et plus de boulons, une voix qui demande (avec l'accent) are you crazy?, et vous aurez continuer à fouiller avec la pire mauvaise foi du monde toute la campagne suédoise, vous ne trouverez pas de met meilleur avec des kicks et du sucre que celui-là, tokyo kara, kitto, on met le cd et ça sonne déjà comme la radio au fond de la chambre, moite, sur la paille qui pique les fesses, c'est la saison des pluies qui s'achève à meguro, au troisième étage de la jolie résidence en briques pomme, on ne sort pas avant tard ce soir, le cooler est en panne, yasutaka n'existe même plus entre les bits du plug-in, ça tombe bien, c'était pas pratique de tomber amoureux ce soir, on va se mettre la tête dans le quartier chinois de yokohama, la pinte glacée qui gifle les doigts, on tentera de se remettre la tête à l'endroit avec quelque chose de décent, dans ce petit magasin vers ochanomizu, je crois, un beau truc introuvable de sylvia telles , l'amour en hi-fi avant 66, astrud avec gil evans, ou le tout premier elis regina, le show opiniao de nara, des trucs fous, le nouveau om quand la pluie se remet à tomber. je vous préviens, je vais redevenir bavard, les vacances commencent, je n'ai rien d'autre à faire que scruter par là et vous expliquer toute l'admiration que j'ai pour la manière dont matthew herbert mixe ses caisses claires très bas, très en deçà du volume moyen de la radio et des tessitures des violons.